Un homme rédige 2 testaments. Dans le premier, il charge ses filles (issues de 2 mariages précédents) de procéder au partage de ses meubles comme bon leur semble, à l’exclusion d’un tapis et d’un tableau qu’il lègue expressément à sa femme. Dans le second, il prévient sa femme qu’elle récupérera le tableau et le tapis et que pour « le reste », elle doit s’entendre avec ses filles. Au décès de leur père, les filles n’attribuent à leur belle-mère que le tapis et le tableau. C’est alors en vain que la veuve prétend avoir droit à plus. Pour les juges, le défunt avait juste émis le souhait que ses enfants et sa femme s'entendent sur la répartition des meubles, sans toutefois formuler une quelconque obligation.